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Foire du dessin Paris

Public jeune et festif-seulement 25 exposants-salon (ex-Slick Dessin) dévolu au dessin actuel et abrité dans un ancien hötel particulier. Le concept de cette édition, associer dessin et mobile design, ne produisant aucune étincelle, si tant est qu’on y prêtât attention. L’intérêt fut tout de même vif pour les oeuvres éruptives au stylo-bille de Dany Danino chez Pierre Hallet.
magazine Beaux Arts, mai 2010.

Billes bleues

Fébrilité, rage et innocence dans les dessins de Dany Danino à la Galerie Pierre Hallet. Dans la vitrine, sur un papier de 1,80 sur 1,80 m, gît un coeur anatomique remplit d’un entrelacs de traits fiévreux, femmes alanguies, silhouettes. Tout le travail de Dany Danino est fait au bic bleu. Que ce soit sur ce très beau grand format ou sur une série de cartons de bière. Ses thèmes de prédilection–crânes, champignons atomiques …–émergent d’un travail de préparation qui mérite le coup d’oeil. L’artiste fouille sur Internet et imprime des images qui l’inspirent. Ensuite, il se sert de toutes ces feuilles imprimées comme d’un support, un carnet de croquis. Il griffonne dessus, fait écho aux formes et évocations qu’il a glânées, dans le mode du dessin instinctif.
Plus tard, il reprend ses dessins préparatoires et dessine toujours au bic bleu sur de grands papiers marouflés sur toile. Dans “Un arbre croît en moi”, il évoque sa vision des différentes religions. Dans “Vanité d’artiste”, on retrouve tous ceux qui l’ont inspiré: Lucian Freud, Soutine, Rembrandt, … Le regard entre dans le dessin, s’y perd, s’y promène. C’est joyeux et méditatif, on sent le plaisir du trait. Un petit “crâne fumant” au fond de la gallerie, graphique, ironique et jubilatoire, se laisserait bien emporter.
L’Echo 1 mars 2010, M.d.C.

Les bleus à l’âme de Dany Danino

A près de 39 ans-Il est né en 1971 et vit à Bruxelles-Dany Danino offre au regard une vue imprenable sur la vie. Une vie, des mondes, Le destin, tracés au cordeau d’un bic bleu virevoltant, qui ponctue ses interpénétrations de l’être d’illustrations incendiaires. Remarquable ce travail d’orfèvre perpétré dans le sang(bleu) des entrailles de la chair et du monde, de nos mondes alambriqués et de nos chairs.
Torturées par les méfaits incessants de cet homme qui est un loup pour l’homme! Tout chez lui se ponctue par des formes globales qui en appellent à la mort, à la déchéance.
Folie des hommes un 11 septembre 2001, champignons exacerbés en appelant aux gouffres mâle et femelle d’orgies impudiques et tragique, autoportraits, beaucoup d’autoportraits pétris dans la masse en fusion d’histoires et de guerres, pas toutes bonnes à rêver, vanités croquées à la diable sur des cartons de bière…
Les dessins au bic de Danino sont positivement impénétrables tant il vous faudrait des vies pour les décrypter pour de bon. Mais ils sont solides, furieux et magnifiques. Jouissance et folie des intérpénétrations.
Danino jongle avec sa vie, avec les nôtres, avec l’histoire des hommes et des grands hommes,des tyrans abjects et des apôtres pour qui et pourquoi. Cela nous donne des fresques abominables et superbes, en lesquelles chacun y retrouvera un peu ou beaucoup du sien, selon l’angle où il les dévisage, les scrute, les étudie, en déguste le suc jusqu’à plus soif.
Roger Pierre Turine ( La libre Belgique , 26 Février 2010)

Le Stylo à bille ne fait sans doute pas figure de technique très digne. Bien des contemporains, pourtant, lui ont donné ses lettres de noblesse à commencé par Stéphane Mandelbaum et Jan Fabre. Dany Danino, jeune dessinateur Belge, joue pareillement et avec maestria de la fameuse pointe bleue, enchevêtrant formes et figures en un magma tourbillonant qui n’a rien de confus. Prenant corps des images brutes, burlesques et sarcastique qui traduisent le bouillonnement de la pensée, ses échafaudages aberrants, ses visions chahutées, ses rêves à tiroirs. Rops, Ensor trônent au panthéon de ces visions ou la tête de mort, motif récurrent, est le prétexte d’une puissante écriture plastique.
Danièle Gillemon (Le soir, Mercredi 3 mars 2010)

Du dessin, du bic, des fantasmes

Dany danino ( Bruxelles 1971), est bien connu des Bruxellois et sa récente expo à l’I.S.E.L.P les auras convaincus de la pertinence de ses vastes compositions emplies de visages, de crânes, de grimaces, de vagins, de scènes guerrières de destructions, d’insolite fantasmagorique. Foisonnement de l’être, de la vie à la mort ? trait vif, aigu, tableaux et dessins réalisés, à la pointe bic bleue, souvent à même le sol. danino fait surgir sur la toile et le papier l’intensité obsessionnelle de toutes nos passions, les siennes très certainement d’abord ! Il y a de quoi être surpris…
Arts Antiques Auction , Février 2010 de Roger Pierre Turine

Galerie Pierre Hallet

lagalerie.be

Le corps minéral et humain

Bien plus puissants, se révèlent les dessins au stylo à bille de Dany Danino (1971, Bruxelles, où il vit et travaille), aussi bien la série des crânes, vanités habitées de tous les foumilements de la pensée, de la mémoire et des actes, que les grandes toiles envahies par le bleu des tourments,des rêves,de la mémoire,des désirs, de la passion et des échappées fantasmagoriques peut être pas toujours avouable.Chaque oeuvre est une incroyable concentration de corps, d’objets,de symboles,de visages,d’animaux,de références parfois artistiques,de personnages…,une sorte de tohu bohu duquel l’être humain doit impérativement se sortir s’il ne souhaite pas plonger dans la folie. Une oeuvre forte, maitrisée et intensément symbolyque.
Claude Lorent ( La libre Belgique, 21 octobre 2009)

Corps (meta)physiques

Dany Danino (1971 - Vit et travaille à Bruxelles), la peur du vide est conjurée par le foisonnement. Après un passage par l’abstraction, il se consacre depuis quelques années à l’élaboration de dessins figuratifs (Destructions, Organes, Squelettes…) expressions de ses obsessions et phantasmes les plus profonds. A l’aide du stylobille, outil simple et aride, il compose une surface physique dense, saturée de détails. Dans les Crânes, la paroi osseuse devient membrane charnelle, tatouée d’images expansives, aux traits entrelacés, trace d’un geste obstiné.
Un magma informe de motifs et figures amalgamées, stigmates du tumulte de son monde intérieur. Un univers chaotique et cataclysmique où Eros et Thenatos, substance vivante et pulsion destructrice se débattent en vain et expriment toute la tragédie de la condition humaine. Une matière à l’exubérance dionysienne apposée sur un crâne, ce corps caverneux du genre humain, soumis à la fuite du temps et de la mort.
Sandra Caltagirone ( L’art Même 44, sept 2009)

Ceci est un corps

Alors que Dany Danino en d’amples et riches dessins au bic bleu sature les corps nus monumentalisés de mille fantasmes personnels et de références tantôt mythologique, tantôt artistiques.
Claude Laurent - Le Soir - 30 oct 2008

Dedans, dehors, exploration du corps

Dany Danino enfin livre d’incroyables dessins au bic représentant des visages de mourants,des crânes, des sexes féminins. Au milieu de ceux-ci,deux très grandes pièces évoquant la mort et le désir de maternité à partir de corps tatoués de dizaines de motifs qui se croisent, se superposent, surgissent les uns des autres et composant de gigantesques tableaux où l’on n’en finit plus de découvrir de nouveaux détails. Un travail très physique dans tous les sens du terme.
Jean-Marie Wijnants - La Libre - 24 oct 2008

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